Le label G.O.T.S.
Le label G.O.T.S. est un label qui assure que les matières premières utilisées dans un textile sont issues de l’agriculture biologique et que les étapes de transformation respectent des critères environnementaux et sociaux.
Souvent (si vous regardez bien !) lorsque vous voyez l’acronyme G.O.T.S., le label se cantonne au coton alors que chez Little Chouchou, nous travaillons avec des artisans labellisés G.O.T.S. depuis la récolte du coton jusqu’au traitement du tissu : c’est-à-dire, la culture du coton, le filage, le tissage des fils, le blanchiment ou la teinture des tissus. Nos encres d’impression qui servent à la reproduction des motifs sont également certifiées G.O.T.S.!
C’est rare et, pour notre part, nous considérons que la certification G.O.T.S. de la plupart des étapes de leur fabrication est une caractéristique essentielle de nos langes. C’est aussi un élément qui se répercute de façon sensible dans leur prix. Aussi avons-nous pensé que, face à la multiplications des labels et des allégations « green » sur le marché, il serait bon de vous en dire un peu plus à ce sujet.
G.O.T.S. : ça veut dire quoi ?
G.O.T.S. signifie littéralement « Global Organic Textile Standard ».
« Textile Standard » pose le principe général : il s’agit d’une certification, reposant sur un cahier des charges qui s’impose, de manière contraignante, aux opérateurs certifiés, et qui s’applique spécifiquement dans le domaine du textile, parce que ce secteur soulève des problématiques particulières.
« Organic », c’est pour bio.
« Global », c’est parce que le label ne s’en tient pas uniquement à la production de la fibre de coton : chacune des étapes de la transformation du coton et de la fabrication d’articles textiles peut être certifiée (tissage, teinture…), dans une approche holistique, qui observe et encadre, successivement, chacun des procédés mis en œuvre pour la fabrication textile.
La fibre de coton bio : le cahier des charges
Le cahier des charges G.O.T.S. est ancré dans la réglementation française et européenne concernant l’agriculture biologique : le coton G.O.T.S. respecte cette règlementation.
Concrètement, cela signifie essentiellement que tout intrant de synthèse (engrais, pesticides…) est interdit, de même que les organismes génétiquement modifiés (O.G.M.). En conséquence, l’agriculture bio privilégie les actions préventives, en amont : rotation des cultures, paillage, lutte biologique contre les nuisibles…
L’utilisation de produits toxiques pour les agriculteurs et les consommateurs et, plus généralement, l’impact environnemental de la culture, est ainsi considérablement réduit.
Aussi, nous nous réjouissons du développement du coton bio mais la proportion du bio dans le marché du coton reste encore très faible.
Surtout, la fabrication des produits impliquant la transformation du coton bio, elle résulte généralement de la mise en œuvre de procédés ou substances à fort impact environnemental (lors du blanchissement ou de la teinture par exemple). Cela est interdit dans le cadre du cahier des charges G.O.T.S.
La fabrication : certification au fil des étapes
Le label G.O.T.S. ne s’applique pas qu’à un produit ; les opérateurs certifient l’ensemble de leur activité, dans sa totalité. En d’autres termes, ils prennent un engagement global.
En particulier, les opérateurs sont tenus de concevoir et mettre en œuvre un plan de durabilité concernant chacun des points d’impact de l’activité : gestion de l’eau, des énergies, des déchets… S’agissant de l’eau par exemple, sont visés tant la limitation de la consommation que le traitement des eaux usées ou l’élimination des boues. L’ensemble des procédés et substances utilisés sont également scrupuleusement encadrés : teintures en base aqueuse sans métaux lourds, blanchissement sans chlore, bannissement des nanoparticules fonctionnelles, des phtalates, du P.V.C. ou encore du formaldéhyde. Les composés employés sont strictement analysés et évalués.
Sur le plan social, les normes de l’O.I.T. (Organisation Internationale du Travail) doivent être respectées : conditions décentes, interdiction du travail forcé, du travail des enfants, de la discrimination…
Au final : les garanties de la certification
Pouvons-nous être sûrs du respect de toutes ces exigences ? Oui.
Les opérateurs sont contrôlés par des organismes certificateurs indépendants, reconnus au niveau international. Dans ce cadre, des inspections sont régulièrement effectuées, chaque année.
Le cahier des charges est géré par l’organisation G.O.T.S., qui est totalement indépendante et autonome. Elle a le statut d’organisme sans but lucratif et est auto-financée.
En effet, la certification des opérateurs est payante. Ainsi, ceux-ci mettent en œuvre des méthodes de production plus coûteuses que les procédés habituels du secteur textile, et doivent supporter, en plus, le coût de la certification et des contrôles. Le surcoût est nécessairement intégré dans le prix des produits… mais c’est le prix de la garantie que présente le cahier des charges G.O.T.S.,le plus exigeant du secteur.
Pour en savoir plus :
Sur le bio : https://www.agencebio.org/decouvrir-le-bio/quest-ce-que-lagriculture-biologique/
Sur G.O.T.S. : https://global-standard.org/images/resource-library/documents/GOTS-flyers/GOTS_Flyer_FieldToFashion_Web_EN.pdf